NOTRE NAISSANCE"LES POTES, C’EST CEUX QUI ARRIVENT QUAND LE MONDE S’ÉCROULE….ET QUI APPORTENT DES BIÈRES !"
Tout a commencé un soir. Ou plutôt une nuit. Enfin… vu l’heure avancée et l’état de certains, on ne s'en rappelle pas vraiment et on ne va pas chipoter sur la sémantique. C'était autour d’une bière. Non, soyons honnêtes : c’était peut-être la troisième, sûrement plutôt la quatrième. On était là. Du moins, les premiers ancêtres du BPM. En tout cas ceux qui pouvaient encore tenir debout sans s’appuyer sur le piano. Et là… il y a eu ce moment suspendu, ce genre d’illumination qu’on n’a qu’au milieu de la nuit ou à l'approche du petit matin : “et si on montait un Big Band ?” Silence. Puis rires. Puis… un “ouais grave” lancé du fond du canapé, suivi d’un “j’ai bien un saxophone qui traîne quelque part chez moi.” On aurait pu s’arrêter là. Comme toutes les idées brillantes qui naissent entre potes et finissent dans l’oubli. Mais non. On l’a fait ! On a commencé à se réunir. On a retrouvé des instruments dans des caves, des greniers, et parfois même chez les voisins. On a accordé tout ça à peu près correctement, on a ressorti des vieux pupitres, des partitions froissées, et des blagues musicales (ou non) douteuses. Et on a commencé à jouer ensemble. Comme avant pour certains. Comme jamais auparavant pour d'autres.
NOTRE PARCOURS "LES POTES, C’EST LA FAMILLE QU’ON CHOISIT !"
Après cette fameuse nuit fondatrice — mi-éclair de génie, mi-erreur de dosage — notre petite bande de joyeux musiciens a décidé de faire les choses en bien et en plus grand. Et c’est là que le Conservatoire de Montgeron entre en scène. On est en septembre 1999. À l’époque, on parle encore en francs, les téléphones ont des antennes. Et Antoine Samson, grande figure montgeronnaise parmi les grandes, accepte de nous diriger (et surtout de nous supporter) ! Les premiers musiciens viennent de l'harmonie de l'école de musique pour jouer comme dans un vrai big band “avec des arrangements, des bois, des cuivres, une rythmique qui groove, et des solos qui claquent !”. La section rythmique, elle, sort tout droit des ateliers musicaux du conservatoire. On met alors le batteur, le pianiste, les gratteux dans la même pièce qu’une poignée de soufflants un peu fous, et le mélange prend. Pas tout de suite dans le tempo, mais l’idée est là. Et surtout : ça swingue ! Et puis, petit à petit, le son s’élargit. On ajoute des chanteuses, des chanteurs, du jazz vocal, de la soul… et là, on passe dans une autre dimension. Le répertoire devient riche, varié, audacieux. On voyage entre Glenn Miller, Louis Amstrong, Count Basie, Frank Sinatra, Aretha Franklin, Ray Charles, Adele, Earth Wind & Fire ou les Pointer Sisters et quelques détours plus funky. De dix musiciens à l’origine — souvent plus enthousiastes que disciplinés — on est passé au fil des années à une trentaine de membres. Des jeunes, des vieux, des fidèles, des nouveaux, des revenants… une vraie famille, je vous dis ! À force de répètes, de crises de rire, de fausses notes devenues légendaires et de solos improbables, le Big Band devient une véritable institution à Montgeron.
NOTRE HISTOIRE "ON NE SE SOUVIENT PAS DES JOURS, ON SE SOUVIENT DES MOMENTS… ET DES POTES AVEC QUI ON LES A VECUS !"
La suite de notre histoire commune se poursuit évidemment un soir, ou plutôt une nuit… Une nuit de musiciens, de celles où les partitions sont rangées, mais les idées fusent — et peut-être que quelques bières aussi. On est en 2022, autour d’une table trop petite, avec des verres à moitié pleins (ou à moitié vides, selon le solo précédent). Et quelqu’un lâche, entre deux éclats de rire : “Hé… et si on montait une asso ?”. Silence. Puis cette phrase magique qui revient toujours : “Pourquoi pas ?” Parce qu’au fond, on avait besoin de plus. Plus de liberté, plus de concerts, plus de musique entre potes. Et soyons honnêtes : un peu de sous pour financer nos rêves de week-ends musicaux, de tournées improvisées… bref, de moments partagés hors des murs du conservatoire. C’est comme ça qu’est né le BPM. Un nom qui claque, à la croisée des chemins entre le tempo qui nous anime (Beats Per Minute) et ce qu’on est vraiment : le Big Band de Potes de Montgeron. Avec le BPM, on se fixe un nouvel objectif un peu fou : faire danser le plus grand monde lors des plus grands festivals de jazz de France. Et contre toute attente… on a commencé à le faire ! Jazz sous les Pommiers 2023 : check. Archéo Jazz 2024 : check. Jazz sous les Pommiers 2025 : on y retourne, plus chauds que jamais. On part en meute, on dort à trente dans des gîtes improbables, on s’échauffe à l’arrache sur des parkings, et on entre en scène comme si c’était l’Olympia ou le Stade de France. Parce qu’au fond, on ne joue pas pour les projecteurs. On joue pour le frisson. Celui d’être là, ensemble. Celui de se dire : “On l’a fait. Et ce n’est que le début.” Parce que le BPM, c’est un pari fou devenu un projet sérieux… mais sans jamais se prendre au sérieux. Et tant qu’il y aura des bières, des nuits trop courtes, et des idées trop grandes pour nos pupitres, vous n’avez pas fini de nous entendre jouer. Parce que le BPM, ce n’est pas juste un groupe. C’est une bande de copains. Une bande de passionnés. Une bande de potes. Une vraie famille. On a grandi ensemble. Vieilli ensemble. Raté des entrées ensemble. Fait des solos foireux ensemble. Fait lever les foules ensemble. Eu des standing ovations ensemble. Mais surtout, on a ri, vibré, joué, aimé la musique — ensemble. Alors ouais, tout a commencé un soir… ou une nuit. Autour d'une bière… ou de deux. Mais on espère que ça ne finira jamais !
NOTRE GROUPE "LES POTES, TANT QU’ON EST ENSEMBLE, TOUT EST POSSIBLE!"
Le BPM, c’est un joyeux mélange. Des hommes, des femmes, des jeunes qui déchiffrent vite, des anciens qui jouent par cœur. Des étudiants fauchés, des profs soi-disant de musique, des cadres pressés, des chômeurs perdus, des consultants en devenir, des médecins d’hier et de demain, sûrement des fous - et même… des trompettistes ! On vient d’horizons différents, mais on parle tous la même langue : celle du jazz et de l’amitié. Voici notre fameuse bande de potes ! Avec les surnoms, leur boisson préférée avant, après (ou pendant) les répétitions, leur morceau fétiche dans le répertoire du big band, et leur rôle officieux chez nous !
NOTRE REPERTOIRE"UNE VRAIE BANDE, C’EST PAS JUSTE DES RIRES. C’EST DES SILENCES QU’ON COMPREND !"
Bon chez nous, les silences sont rares et pas toujours respectés, surtout aux mesure 40, 61 ou 69 ! Par contre, ici, on joue vraiment tous les Jazz ! Du swing à l’ancienne, du funk qui claque, du latin qui transpire, du blues qui frôle la soul, du groove qui fait grimacer le batteur, des ballades pour respirer, des medleys pour faire les malins, des tubes actuels pour faire danser. Et même des standards, juste pour le plaisir de les abîmer un peu.Notre répertoire, c’est nous : un joyeux bazar parfaitement orchestré, avec ou sans silences…
ADELE - LOUIS ARMSTRONG - JAMES BROWN - COUNT BASIE - MICHAEL BUBLÉ - CAB CALLOWAY - RAY CHARLES - NATALIE COLE - JOHN COLTRANE - MILES DAVIS - PAUL DESMOND - FATS DOMINO - EARTH, WIND & FIRE - DUKE ELLINGTON - ALFRED JAMES ELLIS - ARETHA FRANKLIN - MARVIN GAYE - GEORGE GERSHWIN - DIZZY GILLESPIE - BENNY GOODMAN - HERBIE HANCOCK - NEAL HEFTI - ROGER HOLMES - QUINCY JONES - TOM JONES - JULIE LONDON - HENRY MANCINI - FREDDIE MERCURY - GLENN MILLER - CLAUDE NOUGARO - OTIS REDDING - DJANGO REINHARDT - DIANA ROSS - LALO SCHIFRIN - FRANCK SINATRA - AMII STEWART - MARK TAYLOR - CHARLES TRENET - THE POINTER SISTERS - TINA TURNER – EDWARD VAN HALEN - CONSUELO VELAZQUEZ - STEVIE WONDER - JOSEPH ZAWINUL…
